Communiqué de presse - Festival Shalom 2024 à Anvers

GROENPLAATS ANVERS
20 OCTOBRE 2024
14h00 à 19h00

La 20e édition anniversaire du Festival Shalom a été organisée à Anvers comme une déclaration et un désir de paix — shalom, salaam — au milieu des luttes continues sur tous les fronts au Moyen-Orient, tout en célébrant les fêtes bibliques.

La montée inquiétante de l’antisémitisme a rendu encore plus urgent le besoin de tenir ferme avec un message de coexistence et de reconnaissance mutuelle du droit de chacun à exister comme chemin vers la paix.

La vérité intransigeante sur l’histoire et le droit biblique d’Israël à la terre reste la fondation. En tant que main tendue, le festival a une fois de plus tendu la main à toutes les personnes et parties de bonne volonté avec un souhait sincère de paix.

Avec une attention particulière portée aux otages, le Festival Shalom a appelé à rejeter le terrorisme, à promouvoir le dialogue et l’amitié, et à encourager des relations harmonieuses entre les diverses communautés, ici et à l’étranger.

Avec Shalom, Salaam, Sol’h (persan), Paix, le pasteur Said Najafabadi, originaire d’Iran, a ouvert son discours.

Mesdames et messieurs, frères et sœurs, amis de la paix,

Aujourd’hui, nous nous réunissons avec une mission commune : diffuser un message d’espoir et de réconciliation. Nous exprimons notre souhait de paix—shalom, salaam, paix—au milieu des conflits et de la confusion qui règnent au Moyen-Orient. Ce Festival Shalom nous rappelle qu’il existe un chemin vers la paix, même lorsque la situation semble désespérée.

À une époque où l’antisémitisme refait surface dans le monde entier, notre appel à la coexistence et à la reconnaissance mutuelle des droits de chacun devient d’autant plus urgent. Nous ne devons pas rester silencieux face à la haine et à l’injustice. Israël, fondé sur son histoire et les promesses bibliques, a un droit légitime sur sa terre. Mais ce droit dépasse une simple revendication territoriale; c’est un appel à la paix, une invitation au dialogue.

Il est parfois affirmé qu’Israël se rend coupable de génocide. Clarifions que cela est une grave contre-vérité. Israël est le seul pays démocratique du Moyen-Orient, un pays où des peuples et des religions différents vivent ensemble dans la paix et la tolérance. Plus de deux millions d’Arabes vivent comme citoyens à part entière en Israël. Ce fait réfute toute accusation de génocide, car si Israël commettait réellement un génocide, ces citoyens arabes ne pourraient pas vivre libres et en sécurité. Israël est une nation qui protège la liberté, la vie et la démocratie—y compris pour les minorités.

En tant que pasteur iranien, je prends la parole aujourd’hui au nom de mon peuple. Nous, Iraniens, aspirons ardemment à la fin de la dictature qui sévit dans notre pays depuis des décennies.

Le régime iranien, qui opprime son propre peuple et est le plus grand sponsor du terrorisme dans le monde, doit tomber. Nous voulons la paix, la liberté et la fin des souffrances qui affligent notre région. Les Iraniens qui aspirent à vivre libres se tiennent aux côtés d’Israël dans l’espoir d’un avenir meilleur.

Le combat d’Israël n’est pas seulement un combat pour sa propre survie, mais aussi contre l’extrémisme et la haine qui menacent non seulement le Moyen-Orient, mais aussi le reste du monde. Notre message aujourd’hui est un message de paix et de réconciliation. Nous appelons au dialogue, à l’amitié et à un nouveau Moyen-Orient où le respect mutuel et la reconnaissance du droit à l’existence de chacun sont centraux.

Nous voulons également attirer l’attention sur ceux qui sont encore retenus en otage et emprisonnés dans des tunnels sombres, des personnes qui vivent dans la peur depuis trop longtemps. Nous demandons leur libération immédiate. La paix ne peut être atteinte sans justice. Trop de sang a été versé, trop de familles ont été déchirées. Il est temps de travailler ensemble pour un avenir pacifique où aucun enfant n’aura plus à grandir dans la peur.

À nos chers peuples d’Israël et de Palestine : nous sommes à vos côtés. Dansons ensemble la danse de l’espoir et de la réconciliation. Laissons la haine et la division derrière nous et tournons-nous vers un avenir de respect mutuel et d’amour. Tant qu’il y aura de la haine, il n’y aura ni paix ni avenir possible. Le moment est venu d’écrire un nouveau chapitre, un chapitre où nous bâtissons un Moyen-Orient de renouveau spirituel, relationnel et économique.

Continuons à avancer sur la voie des accords de paix et à construire ensemble un Moyen-Orient qui connaisse la paix, la vie, des bénédictions abondantes et la prospérité, tel le jardin d’Éden biblique, le paradis. 

Un nouveau Moyen-Orient qui renaît de ses cendres, comme un phénix, et qui devient un symbole pour le monde entier—où le respect, l’amour et la prospérité pour chaque nation sont au cœur de tout.

Yevarech Elohim et Yisra’el, am Avraham, Yitzchak ve-Ya’akov.

Que Dieu bénisse le peuple d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.

Que Dieu bénisse la Belgique !

Je vous remercie.

Saïd

Un bref aperçu des discours provenant des perspectives israélienne, juive, arabe et chrétienne qui ont capté l’attention du public et de la presse. ⬇️⬇️⬇️

Rabbi Menachm Hertz.

“La poursuite de la paix, sans la vérité comme fondation, est comme construire une maison sur du sable mouvant. Sans la vérité, la paix devient vulnérable, temporaire et vide. La Bible, les prophètes et nos textes sacrés offrent tous ce principe fondamental : pour parvenir à une paix durable, elle doit être ancrée dans la vérité.”

Professor Emeritus Marc Cogen – UGent & ULB

“Les résultats révèlent une attention critique significative envers Israël, qui est tenu pour seul responsable des conséquences de l’établissement du pays en 1948. Le matériel pédagogique suppose que seul Israël peut résoudre le conflit. Il désigne l’établissement d’Israël lui-même comme la cause du conflit armé en cours au Moyen-Orient.

Ce sont des tentatives de saper la légitimité de l’existence d’Israël, malgré les liens historiques du peuple juif avec la terre qui remontent à plus de deux mille ans.”

Baronnes Regina Sluszny

“Nous devons accepter chaque personne telle qu’elle est, telle que nous sommes nés, et comprendre qu’il n’y a aucun sens à faire la guerre. Pourquoi entendons-nous les cris déchirants de mères et de pères qui ont perdu leurs enfants dans la brutalité de la guerre ?

Nous voulons la paix pour tous, pas seulement ici en Belgique, mais pour le monde entier.”

Pr Eugenia Daskalopoulou

“Nous avons passé des années à construire la confiance avec la communauté juive. Nous avons tendu la main et mené d’innombrables conversations pour donner vie à ce festival. À travers cela, nous avons réalisé que nous n’avons pas seulement des préjugés envers la communauté juive, mais qu’ils ont aussi des préjugés envers nous. Avec ce festival, nous brisons les mythes et montrons qui ils sont vraiment.”